En dépit de l’accord de trêve humanitaire conclu à Moscou, sous la médiation de la Fédération de Russie les 9 et 10 octobre pour l’échange des corps et prisonniers de guerre, l’armée azerbaïdjanaise, sous commandement et direction de la Turquie, poursuit son agression militaire contre l’Artsakh en maintenant son territoire, dont la population et les infrastructures civiles sous un feu soutenu.
La trêve humanitaire a été violée par la partie azerbaïdjanaise quelques minutes après la déclaration de l’Armée de Défense de la République d’Artsakh sur la cessation du feu. Parallèlement aux frappes incessantes de l’artillerie, les forces turco-azerbaïdjanaises entreprennent des attaques dans toutes les directions de la ligne de front. A la suite de ces agissements de la triple alliance que forment la Turquie, l’Azerbaïdjan et les terroristes, dont l’opération de diversion en direction de Hadrout, 4 civils ont trouvé la mort.
Le refus de fait par les forces turco-azerbaïdjanaises de cesser le feu prouve sans équivoque que la Turquie, contrainte dans ses desseins et n’étant de ce fait nullement intéressée à l’établissement dans la région d’une paix stable, tente par tous les moyens d’empêcher la mise en œuvre de l’accord de trêve humanitaire convenu sous la médiation de la Fédération de Russie. Ainsi, la Turquie ne renonce pas à ses objectifs expansionnistes dans le Caucase du Sud, au moyen de l’Azerbaïdjan et du terrorisme international.
Dans ces conditions, lorsque l’une des parties, représentée par la Turquie, l’Azerbaïdjan et les terroristes internationaux, s’oppose obstinément à l’instauration de la paix, la communauté internationale se doit de prendre des mesures décisives, y compris de caractère coercitif, pour le rétablissement de la paix dans la région. La reconnaissance internationale de la République d’Artsakh sera un pas important de plus en ce sens.