Nous saluons la conclusion, sous la médiation de la Fédération de Russie, de l’accord sur une trêve humanitaire entrée en vigueur le 10 octobre à 12h00 pour l’échange des corps et des prisonniers de guerre avec l’assistance et conformément aux normes de la Crois Rouge internationale.
L’accord obtenu à Moscou est un pas concret sur la voie de la cessation de l’agression militaire entreprise par l’Azerbaïdjan et la Turquie, en coopération avec le terrorisme international, contre la République d’Artsakh. La trêve humanitaire doit être strictement respectée par l’Azerbaïdjan et servir de base solide pour le rétablissement de l’effet des accords de cessez-le-feu du 12 mai 1994 et du 6 février 1995 sur le renforcement du régime de cessez-le-feu.
Nous saluons également la confirmation par la déclaration commune rendue publique dans le cadre des négociations de Moscou du rôle exclusif de la coprésidence du Groupe de Minsk de l’IOSCE dans la médiation menée dans le cadre du processus de règlement du conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Artsakh.
Nous soulignons une nouvelle fois que les deux agressions militaires entreprises par l’Azerbaïdjan contre la République d’Artsakh au cours des quatre dernières années ne laissent aucun doute quant à la nécessité urgente de mise en œuvre d’un mécanisme excluant la reprise des hostilités.
Nous réaffirmons la position de Stepanakert sur le fait que seule la reconnaissance internationale de l’indépendance de la République d’Artsakh pourra garantir la paix et la sécurité régionales et démontrer l’inadmissibilité pour la communauté internationale du recours à la force comme moyen de règlement du confit.