C’est presque du jamais-vu en Arménie. Ces derniers jours, le gouvernement a annoncé au moins cinq décisions témoignant de sa volonté de prendre ses distances vis-à-vis de la Russie, l’ex-puissance coloniale et actuelle «partenaire stratégique», seul garant de la sécurité de l’Arménie depuis 1991. Au point que nombre d’observateurs du Sud-Caucase se demandent si Moscou n’est pas en train de perdre un de ses plus proches alliés dans l’ancien espace soviétique, tandis que les propagandistes russes crient à la «trahison».