Le 24 avril, le président de la République d’Artsakh Arayik Haroutunian s’est exprimé par un message solennel à l’occasion de la commémoration du Génocide des Arméniens.

Le 24 avril, le président de la République d’Artsakh Arayik Haroutunian s’est exprimé par un message solennel à l’occasion de la commémoration du Génocide des Arméniens.

Il y est dit notamment : 

« Tous les ans le 24 avril nous commémorons tous ensemble les victimes innocentes du Génocide des 1 million et demi d’Arméniens passés à l’épée turque simplement parce qu’ils étaient Arméniens.

Ce crime atroce contre l’humanité n’a pas de prescription. Et tant qu’il n’est pas reconnu et condamné par le monde entier, nous assisterons à de nouveaux génocides partout dans le monde.

Aujourd’hui l’Artsakh est confronté à de nouveaux dangers réels de la politique turco-azerbaïdjanaise de haine anti-arménienne et génocidaire. 108 ans après un génocide les Arméniens continuent de lutter pour le droit et la liberté de vivre dans leur patrie, pour défendre leurs droits et leurs libertés, leur intérêt national et leur dignité.

En maintenant pendant 134 jours les 120 mille habitants de l’Artsakh, des enfants, des personnes âgées, en foulant aux pieds les normes et principes du droit international, en ignorant les appels et exhortations de la communauté internationale ainsi que l’ordonnance de la Cour Internationale de Justice de l’ONU, la dictature azerbaïdjanaise tente de faire plier notre peuple.

Mais nous sommes inébranlables et déterminés à préserver l’Artsakh arménien et imprenable. Nous n’avons pas d’autre choix. Les Arméniens ne peuvent se permettre de perdre leur patrie une fois encore, devenir réfugiés pour se disperser dans le monde entier. Nous devons prendre des leçons du passé et créer l’avenir du peuple arménien ici et maintenant.

Nous sommes face au péril. Il est question de vie et de mort non seulement pour l’Artsakh mais pour la souveraineté arménienne en général. Plus que jamais il faut passer des mots à l’action. L’heure de la responsabilité, de la dignité et de la revendication a sonné. Il est temps de se ranger aux côtés de l’Artsakh pour prévenir de nouvelles tragédies et défaites nationales.

Aussi, fions-nous à la mère Patrie, à la Diaspora arménienne dans le monde et à nos amis à travers le monde, et appelons-nous toutes les organisations qui se sentent responsables à prendre toutes les mesures possibles pour défendre le combat du peuple d’Artsakh, au nom de l’avenir du peuple arménien et des valeurs humanistes universelles.

Que Dieu garde le peuple arménien ! »