Commentaire de la porte-parole du président de la République d’Artsakh relatif aux déclarations du président azéri.

Il y a quelques jours à peine, le président de la République d’Artsakh a appelé le peuple et les autorités azerbaïdjanais à mettre fin à la haine et à la politique génocidaire à l’encontre du peuple d’Artsakh, à accepter effectivement le principe d’égalité des peuples établi par le droit international ainsi que la souveraineté du peuple arménien autochtone sur l’Artsakh. 

Dans le même temps, le président Harutunian a exprimé la volonté d’entamer un dialogue dans un format international, fondé sur les normes et principes du droit international, en particulier sur les principes d’égalité et d’autodétermination des peuples, de non-recours à la force et à la menace de la force, le règlement pacifique des différends et d’intégrité territoriale. 

Ce n’est pas la première fois que l’Azerbaïdjan use du langage de la menace en s’adressant au peuple d’Artsakh après la signature de la déclaration tripartite sur le cessez-le-feu : nous avons constaté et constatons toujours des manifestations d’agressivité sous forme d’opération militaire locales, de blocus, de pression énergétique et autres. Désormais s’ajoutent à cela les exigences illégales du président azerbaïdjanais à l’égard des autorités élues du peuple d’Artsakh. 

Le président de la République et l’Assemblée nationale détiennent le mandat immédiat du peuple d’Artsakh, élus conformément aux principes démocratiques et à la Constitution de la République d’Artsakh. Et le président de l’Azerbaïdjan est parfaitement conscient que la source principale de l’Artsakh comme sujet de droit sont ses instituions d’Etat. Ainsi, il reconnaît de fait la légitimité et l’importance de ces institutions. 

Parallèlement aux efforts internationaux visant à assurer une paix durable dans le Caucase du Sud, les menaces répétées du président azerbaïdjanais contre le peuple d’Artsakh tendent compromettre les perspectives d’efficacité de ces efforts. 

Rappelant une fois de plus que l’Azerbaïdjan ne respecte aucun principe ni aucune obligation internationale, le président Harutunian réaffirme les dispositions de son message en date du 23 mai adressé aux parties à la déclaration tripartite et au Conseil de sécurité de l’ONU.