Notre reporter a pu pénétrer dans le Haut-Karabakh, sous blocus de l’Azerbaïdjan depuis décembre. La situation humanitaire ne fait qu’empirer
Qu’est-ce que je fous là ? Pourquoi ai-je accepté de vous emmener en Artsakh ? » Au volant de la voiture, le passeur panique. Levon (son nom a été modifié) s’est égaré. Il doit faire demi-tour à plusieurs reprises avant de retrouver la bonne piste, celle qui permet de regagner la route du couloir de Latchine, seule liaison terrestre entre l’Arménie et le Haut-Karabakh (que les Arméniens appellent Artsakh).