Nous condamnons avec fermeté la violation par l’Azerbaïdjan du cessez-le-feu à la frontière arméno-azerbaïdjanaise, survenue le 12 juillet dans la région de Tavouch en République d’Arménie. Cette violation a été suivie d’une escalade de tension.
L’attaque des positions arméniennes et le pilonnage des habitations frontalières arméniennes par l’armée azerbaïdjanaise à l’aide des armements lourds est une menace directe pour la sécurité et la stabilité régionales. Nous réaffirmons que l’interprétation erronée du droit international et de l’usage de la force par les élites politique azerbaïdjanaises constitue un facteur de menace permanente et de de déstabilisation dans le Caucase du Sud.
Nous rejetons résolument toute tentative visant à encourager l’attitude condescendante de Bakou à négliger ses obligations internationales. À cet égard, nous jugeons inacceptable la déclaration du ministère turc des Affaires étrangères à l’appui des provocations et des violations du cessez-le-feu par l’Azerbaïdjan. Nous soulignons une fois de plus qu’une telle position de la Turquie est incompatible avec son appartenance au Groupe de Minsk de l’OSCE.
Nous appelons la communauté internationale et les coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE à évaluer de manière adéquate les actions de l’Azerbaïdjan visant à déstabiliser la situation à la frontière arméno-azerbaïdjanaise et l’encouragement de ces actions par Ankara.